suite...
Dans le paquet se trouvait, entre plusieurs journaux froissés, un sac en plastique transparent. Dans ce sac se trouvait un poignard avec un manche de bois gravé de mes initiales ,la lame était taché de sang. Jai bien failli tournée de lil .Plus tard dans la soirée, après que je me sois à peu prés remise de mes émotions, jallumée la télévision pour minformer ,j e me doutait que quelque chose devait sêtre passé .et je navait pas tord, un deuxième meurtre avait été commis ,un homme dune trentaine dannées avait été poignardé chez lui ,assis dans son fauteuil. Un souffle dangoisse menvahit ,la police allait de nouveaux croire que jétait la meurtrière.
Anéantie , je massis sur une chaise, je me fis un café ,javais besoin dun remontant. Et là je me mis à ressasser tout ces événements dans ma tête. Le poignard ,il portait mes initiales, mais ce nétait pas la seule chose qui mintriguait, il me semblait lavoir déjà vu, puis tout me revint , mon père, avait une collection darmes à la maison dont il était très fier, et je me souvint du jour où il avait acheté ce poignard en mon honneur. Mais non, ce nétait pas possible mon père était loin dêtre un psychopathe. Cest vrai que depuis que ma mère est malade il déprime mais delà à faire un meurtre. Peut être que dans sa détresse , il a voulu mappeler au secoure , mais il y a quand même quelque chose qui clochait , mon père était avocat tout de même.
La meilleure chose à faire était encore daller le voir pour que je sois tout à fait sure de son innocence, cétait quand même malheureux voilà que je mettait à soupçonner mon propre père. Je finis par décrocher le téléphone et je composai le numéro de la maison familiale.
<< Allo?>>
<<Allo Papa cest moi Leila >>
<<Tu vas bien mon cur ?>>
<<Oui Papa je vais bien enfin pas tout à fait, il faudrait que je te vois, je peux passer demain à la maison?>>
<< Mais bien sur tu vient quand tu veux, mais tu nas pas lair bien , quest ce qui se passes mon ange, tu as des problèmes?>>
<<Je ten parlerais demain.. Maman va bien?>>
<<Oui, ce matin le docteur la vu il ma dit quelle allait mieux. >>
Après avoir téléphonée à mon père ,je pris un somnifère et je meffondrai sur mon lit.
Le lendemain matin, alors que jétait en train de mhabiller le téléphone sonna et une voix à lautre bout du fil me dit:<<Leila restes chez toi aujourdhui , ta vie est en danger, ce seras le premier et dernier avertissement.>>
Et lhomme raccrocha, cette voix ne métait pas inconnue , mais une chose était sure ce nétait pas la voix de mon père. Cette situation devenait de plus en plus angoissante. Malgré les avertissement de la voix je pris le chemin de la maison paternelle.
Au bout dun petit moment je me rendis compte quun bolide noir me suivait , jaccélérai mais ma petite R5 ne ferait jamais le poids contre cette grosse voiture. Tout à coup elle se mis à faire de dangereux écart ,puis dans un virage elle essaya de me doubler par la droite,puis donna un coup dans mon pare choc arrière enfin elle pris de la vitesse et partit en trombe. Quelquun avait voulu me faire peur ,je devrait me méfier à lavenir.
Jarrivai sans encombre chez mes parents .
-Bonjour Papa! Maman est là? Elle va bien?
Malgré mes efforts pour cacher létat de choc dans lequel je me trouvait mon père vit tout de suite quil y avait un problème.
Nous allâmes voir ma mère:
-Bonjour Maman!
-Bonjour qui êtes vous?
-Maman cest moi Leila
Je me tournai vers mon père:
-Tu mavais dit quelle allait mieux hier.
-Tu sais ma puce à ce stade de la maladie ça bouge tout les jours, on ne peux pas savoir de quoi demain seras fait.
Puis nous nous assîmes à la table du séjour pour discuter, et je lui racontait tout ce qui s était passé depuis le début .
Mon père me regarda dans les yeux et me dit:
-Je me souvient de ce poignards , je lavais offert à Julien à lépoque où je pensais que c était sérieux entre vous deux.
Le soir je rentrai chez moi, mi-réconfortée, mi-inquiète. Sur la route, je revis la même voiture que le matin qui me suivait, mais cette fois elle ne se contenta pas de faire quelque cabriole, elle me poussait vers le ravin, je me vis dégringoler en bas du ravin, je vit des branche et des cailloux passer à toute vitesse devant mes yeux. Puis tout à coup ce fus le trou noir.