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Courriers non identifiés
11 août 2004

C’était une nuit de décembre , dans une rue de

C’était une nuit de décembre , dans une rue de Strasbourg , prés du palais de l’Europe . J’était assise sur un banc attendant quelqu’un que je ne connaissait pas. Hier , dans mon courrier il m’était adressé une lettre me disant de venir ici ce soir , un rendez vous anonyme . Sur le coup, je me suis dit que je n’irait pas. Attendre dans le froid d’une nuit d’hiver qu’un(e) inconnu(e) vienne me trouver pour me dire quoi , je n’en savait rien; me faisait un peu peur .Puis pour le goût de l’aventure et comme de toute façons je n’avait plus rien à perdre. Mon petit ami venait de rompre avec moi , je sortait d’une dépression, sans gravité , mais mon psychologue deviendrait fou si il apprenait où j’était en ce moment là . Alors il fallait me comprendre que j’aille où que je n’aille pas à ce rendez vous n’allait pas changer le cours de mon existence, du moins c’est ce que je croyais.

Maintenant, place aux présentations: je m’appelle Leila Hanson, Lili pour les intimes. J’ai vingt cinq ans et je vis avec mon chat tigrou. Mes parents vivent tous deux à la campagne, ils ont une ferme mais mon père n’est pas de ce registre là, il est avocat.

Bon maintenant revenons à nos moutons: j’avais apporté avec moi un revolver; on ne prends jamais assez de précautions. Mes pieds commençaient à geler , quand soudain un coup de feu retentit à quelques mètres de là. Je restais assise, figée, n’osant ni bouger, ni tourner la tête. Puis, d’un coup, un sursaut s’empara de moi et je pris la décision d’aller voir ce qui c’était passé , la peur me nouait le ventre et mes membres tremblaient de telle sorte que je ne marchais même plus droit; et c’est le revolver à la main que je me suis approchée de la ruelle où il me semblait avoir entendu le bruit fatidique. Ce que je découvrit me glaça le sang , l’horreur fut telle que je me suis retrouvée sur le bitume, devant un cadavre inconnu à mes yeux. C ’était un homme d’une trentaine d’année qui gisait là , un filet de sang s’écoulait de sa poitrine. Mon premier réflexe fut de courir à ses cotés pour voir si il respirait encore, mais il n’y avait plus rien à faire, tout était fini.

Au bout de cinq essai je réussis à composer le numéro de la police. Mes mains étaient tachées de sang , et quand les gendarmes furent enfin arrivés je tenait encore ce malheureux revolver. Ensuite ils durent me poser des tas de questions, ce qui me fit rentrer chez moi à six heures le lendemain matin. Arrivée chez moi, éreintée je me laissait tomber dans mon divan.

A quinze heures, je me levait et là toute la soirée de la veille me revint à l’esprit , je n’arrivait pas vraiment à comprendre ce qui m’était arrivée les images se bousculaient dans ma tête rien n’était vraiment clair . Je me fis un café noir et je sortis sur le seuil de ma porte. Le facteur , un ami à moi était justement en train de déposer mon courrier .

Je n’eus pas le courage de lui faire un signe, il ne me vit pas. En marchant vers ma boite aux lettres, je me souvint d’un détail qui la veille m’avait marquée, la fameuse lettre anonyme n’était pas tamponnée par la poste. L’inconnu avait pensé à tout, j’étais bel et bien prise dans le piége machiavélique d’un psychopathe.  Et je ne savais pas du tout pour quelles raisons on m’en voulait, à moi.

L’enquête du commissaire Girardo (c ‘est la personne qui m’a interrogée au commissariat) me prenait pour la suspecte numéro un , il fallait donc que je trouve le vrai coupable si je ne voulait pas être incarcérée innocente.

Je me posait plein de questions qui restaient sans réponses: Que me voulait on? Pourquoi tuer quelqu’un que je ne connaissais même pas? Et me faire passer pour la meurtrière ? Qu’avait je avoir dans un règlement de compte? Pourquoi un meurtrier voudrait absolument laisser un témoin derrière lui? J’avait du mal à saisir la logique de ce mystérieux criminel .

Plus tard dans la soirée je reçu la visite de ce cher commissaire et de quelques uns de ses collègues. Il était venu pour me poser des questions, car en faisant l’autopsie du corps, ils avaient retrouvés la balle qui avait causée la mort du malheureux et ils voulaient comparer le calibre avec celui de mon revolver évidement les calibres étaient identiques. Mais mon chargeur était plein et aucune balle n’en était sortit. Néanmoins le commissaire me demanda de rester à leur disposition tout le long de l’enquête, ils n’avaient rien contre moi mais j’étais une témoin importante dans cette affaire. Ils partirent et je m’éffondrée sur mon canapé <<Quelle histoire !>> . Soudain le téléphone sonna, une voix d’homme me répondit <<Fini ce petit jeu Leila , je sais qui tu es , ne fais pas l’innocente j’ai des preuves>>. Puis l’homme raccrocha sans que je n’ ai eu le temps de demander qui c’était.

Je dormis très mal cette nuit là , des centaines de questions me torturaient l’esprit . Le lendemain matin, après avoir pris un café noir , je sortit pour prendre mon courrier et je faillis trébucher sur un paquet poser sur mon palier . Un paquet ayant la même allure que la fameuse lettre ( sans tampon de la poste ). Je mis le paquet sur la table de mon salon, pris des gants de ménage pou ne pas laisser mes empreintes, je pris une grande respiration et j’ouvrit la paquet. Ce que je vis me coupa le souffle.

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Viiiiiiiite la suite
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  • Je suis un papillon qui déploie ses ailes pour la premiére fois,et je vous publie ici les pages de ma nouvelle,mais sans être vraiment sure que ce soit une réussite alors soyez indulgents...
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