Cétait une nuit de décembre , dans une rue de
Maintenant, place aux présentations: je mappelle Leila Hanson, Lili pour les intimes. Jai vingt cinq ans et je vis avec mon chat tigrou. Mes parents vivent tous deux à la campagne, ils ont une ferme mais mon père nest pas de ce registre là, il est avocat.
Bon maintenant revenons à nos moutons: javais apporté avec moi un revolver; on ne prends jamais assez de précautions. Mes pieds commençaient à geler , quand soudain un coup de feu retentit à quelques mètres de là. Je restais assise, figée, nosant ni bouger, ni tourner la tête. Puis, dun coup, un sursaut sempara de moi et je pris la décision daller voir ce qui cétait passé , la peur me nouait le ventre et mes membres tremblaient de telle sorte que je ne marchais même plus droit; et cest le revolver à la main que je me suis approchée de la ruelle où il me semblait avoir entendu le bruit fatidique. Ce que je découvrit me glaça le sang , lhorreur fut telle que je me suis retrouvée sur le bitume, devant un cadavre inconnu à mes yeux. C était un homme dune trentaine dannée qui gisait là , un filet de sang sécoulait de sa poitrine. Mon premier réflexe fut de courir à ses cotés pour voir si il respirait encore, mais il ny avait plus rien à faire, tout était fini.
Au bout de cinq essai je réussis à composer le numéro de la police. Mes mains étaient tachées de sang , et quand les gendarmes furent enfin arrivés je tenait encore ce malheureux revolver. Ensuite ils durent me poser des tas de questions, ce qui me fit rentrer chez moi à six heures le lendemain matin. Arrivée chez moi, éreintée je me laissait tomber dans mon divan.
A quinze heures, je me levait et là toute la soirée de la veille me revint à lesprit , je narrivait pas vraiment à comprendre ce qui métait arrivée les images se bousculaient dans ma tête rien nétait vraiment clair . Je me fis un café noir et je sortis sur le seuil de ma porte. Le facteur , un ami à moi était justement en train de déposer mon courrier .
Je neus pas le courage de lui faire un signe, il ne me vit pas. En marchant vers ma boite aux lettres, je me souvint dun détail qui la veille mavait marquée, la fameuse lettre anonyme nétait pas tamponnée par la poste. Linconnu avait pensé à tout, jétais bel et bien prise dans le piége machiavélique dun psychopathe. Et je ne savais pas du tout pour quelles raisons on men voulait, à moi.
Lenquête du commissaire Girardo (c est la personne qui ma interrogée au commissariat) me prenait pour la suspecte numéro un , il fallait donc que je trouve le vrai coupable si je ne voulait pas être incarcérée innocente.
Je me posait plein de questions qui restaient sans réponses: Que me voulait on? Pourquoi tuer quelquun que je ne connaissais même pas? Et me faire passer pour la meurtrière ? Quavait je avoir dans un règlement de compte? Pourquoi un meurtrier voudrait absolument laisser un témoin derrière lui? Javait du mal à saisir la logique de ce mystérieux criminel .
Plus tard dans la soirée je reçu la visite de ce cher commissaire et de quelques uns de ses collègues. Il était venu pour me poser des questions, car en faisant lautopsie du corps, ils avaient retrouvés la balle qui avait causée la mort du malheureux et ils voulaient comparer le calibre avec celui de mon revolver évidement les calibres étaient identiques. Mais mon chargeur était plein et aucune balle nen était sortit. Néanmoins le commissaire me demanda de rester à leur disposition tout le long de lenquête, ils navaient rien contre moi mais jétais une témoin importante dans cette affaire. Ils partirent et je méffondrée sur mon canapé <<Quelle histoire !>> . Soudain le téléphone sonna, une voix dhomme me répondit <<Fini ce petit jeu Leila , je sais qui tu es , ne fais pas linnocente jai des preuves>>. Puis lhomme raccrocha sans que je n ai eu le temps de demander qui cétait.
Je dormis très mal cette nuit là , des centaines de questions me torturaient lesprit . Le lendemain matin, après avoir pris un café noir , je sortit pour prendre mon courrier et je faillis trébucher sur un paquet poser sur mon palier . Un paquet ayant la même allure que la fameuse lettre ( sans tampon de la poste ). Je mis le paquet sur la table de mon salon, pris des gants de ménage pou ne pas laisser mes empreintes, je pris une grande respiration et jouvrit la paquet. Ce que je vis me coupa le souffle.